La sincérité avant tout. Avec son troisième album, Rahma (disponible depuis le 22 mai), Zamdane pousse le curseur encore plus loin dans l’introspection. Sans fioritures, le rappeur marseillais aborde la rédemption et la miséricorde à travers le prisme de ses démons intérieurs, de ses réussites et de ses failles. Avec pudeur, il ouvre une nouvelle fois les portes de son intimité à travers un projet dense magnifié par l’écriture réaliste et ancrée entre ses deux mondes : Marrakech et Marseille. Sans chercher à plaire ou à coller à une esthétique passagère, Zamdane laisse une empreinte durable sur le rap francophone et s’affirme officiellement comme un artiste bien installé. Rencontre.
- Midi/Minuit : Contrairement aux albums précédents, tu n’as pas publié Rahma en février. Tu avais remarqué ?
Zamdane : Oui bien sûr. Ça m’a fait bizarre honnêtement de publier un album aux portes de l’été. Février est mon mois de prédilection. Surtout que Rahma n’a pas une couleur très estivale. Mon objectif n’est pas de faire danser les gens tout le long du projet, bien qu’il y ait quelques morceaux festifs. Je voulais casser mes propres codes en sortant un album à une autre période, en choisissant une photo plutôt qu’une illustration et en misant sur des couleurs sombres.
📸 @alexisbelhumeur
- Pourquoi avoir fait le choix d’enchaîner un peu plus d’un an après SOLSAD ? Sachant que c’était un album lourd à digérer par son propos et sa densité.
Cycliquement, c’était une bonne chose d’enchaîner. J’avais encore pas mal de dates prévues pour la tournée de SOLSAD. Je ne me voyais pas tourner plus d’un an avec le même album. Mon travail est de faire de la musique. Au début de ma carrière, mon manager, Moha, m’a dit une phrase qui m’a marqué : “En tant qu’artistes, tu dois être inspiré et inspirer les gens”. Je l’ai prise très au sérieux. Je passe donc énormément de temps au studio. C’est le nerf de la guerre. Bien sûr qu’aujourd’hui, il y a des enjeux autour de l’image et de la promotion pour être compétitif, mais le cœur de mon métier, c’est la musique. C’est ce que je sais faire de mieux. Aller au studio à changer ma vie. À force d’y aller, tu évolues et tu tentes de nouvelles choses. Le piège est de faire toujours la même chose.
Lorsque je sors du studio, j’estime que ma musique ne m’appartient plus. Si les morceaux en valent vraiment la peine, je les publie. Il n’y a pas un jour où je ne suis pas dans un mode album. Pour te dire, je suis déjà sur le quatrième de ma carrière. J’ai fait une quinzaine de morceaux. J’explore tranquillement de nouvelles sonorités. Je m’amuse et je reprends du plaisir. Ça m’excite de penser à l’avenir alors que je n’ai pas annoncé la tournée pour Rahma. C’est comme ça que je reste passionné par mon travail.
📸 Dexter Maurer
- Tu vas combien de fois au studio par semaine ?
Ça dépend. J’y vais beaucoup moins qu’avant car j’ai plus d’impératifs dans ma vie. Dans le passé, je squattais le studio. Je n’avais que ça à faire. Il y a des périodes où j’y vais tous les jours et d’autres deux à trois fois par semaine.
- Tu maintiens quand même un rythme important.
Oui, je suis obligé, sinon j’ai l’impression de ne rien faire. Même en tournée, si je ne fais pas de la musique, je me considère comme un branleur. Être dur avec moi-même m’a emmené quelque part. La musique est un sport. Quand tu reconnectes trop avec la vraie vie, tu oublies facilement ton statut d’artiste. Après, c’est difficile de faire demi-tour. Il faut que je conserve cette folie pour rester éveillé. Ce n’est pas simple de trouver un équilibre entre la vie familiale et le quotidien d’artiste. Je pense l’avoir trouvé aujourd’hui. Quand je fais de la musique, j’embrasse la folie à 200%. Dans ma vie personnelle, je suis le plus calme du monde.
- En quoi le processus créatif de Rahma a été différent de SOLSAD et Couleur de ma peine ?
Je me suis beaucoup enfermé. Les albums précédents ont été créés dans l’euphorie de groupe. Pour Rahma, j’ai travaillé en comité restreint. Avant, on était une quinzaine au studio. Cette fois, j’ai choisi la paix, en autosuffisance. J’avais besoin de me concentrer, d’améliorer mes intonations vocales, mon écriture et mes refrains. J’ai aussi choisi de créer Rahma dans des petits studios à Marseille.
📸 @alphamedy
- Sur ce nouvel album, les ambitions sont clairement à la hausse en termes de production et de marketing. Quels sont tes objectifs avec Rahma ? Aller chercher ton premier disque de platine ? (ndlr : Zamdane a obtenu deux disques d’or avec ses deux premiers albums Couleur de ma peine et SOLSAD). Pour rappel, Rahma s’est écoulé à 14 941 exemplaires en première semaine.
Je n’ai jamais fait de la musique sans ambition. Mon objectif a toujours été d’avancer. Mais les chiffres n’ont jamais été ma priorité. Je ne fais pas de la musique pour être en compétition avec des artistes et l’industrie de manière générale. Je veux simplement être un meilleur artiste et toucher le plus de monde afin d’avancer dans ma vie. Bien sûr, les certifications font plaisir. C’est une médaille, mais ça reste une médaille. Ce n’est pas un objectif. J’aimerais remplir des salles plus grandes pour partager des moments avec mes fans. Surtout, j’aimerais plus de reconnaissance, que ce soit du public, des artistes et de ceux qui travaillent dans l’industrie. J’ai l’impression d’être à part de ce qui se passe dans le milieu. J’ai l’impression d’être le rappeur qui n’est pas sur les photos de classe. Ce n’est pas un manque de considération ou de respect, car lorsque j’ai croisé des gens, on m’en a toujours témoigné. Mais je ne sais pas. J’ai l’impression que c’est mon profil ou ma personnalité qui ne plaît pas. On dirait le garçon qui gribouille sur son carnet au fond de la classe.
📸 @alphamedy
- As-tu l’impression d’être à un tournant de ta carrière avec Rahma ? On dit souvent que le troisième album est fondateur dans la discographie d’un artiste.
Pour être honnête, pas du tout. L’album est sorti, on l’a travaillé pendant une longue période. On est content du démarrage, mais la terre n’a pas arrêté de tourner. J’espère pouvoir faire de nombreux albums au cours de ma vie. Si Dieu me le permet. L’ordre de publication n’a pas d’importance pour moi. Un album, c’est un album.
- Ton point de vue est intéressant, car le format album est plus que jamais en danger. Sa valeur a chuté et la consommation de la musique a changé. Certains artistes privilégient d’ailleurs la sortie de singles à un long format.
Ce qui a le plus d’avenir, c’est faire de la musique avec le cœur. Je ne dis pas qu’un artiste ne peut pas mettre du cœur dans un seul morceau, mais le format album est plus approprié. Tu ne peux pas aborder toutes les thématiques dans un titre. Cela ressemblerait à un cimetière d’idées. Sur un album, tu peux mettre tout ton cœur. Dans une ère où tout le monde court après un moment de gloire, ce n’est pas mon cas, c’est normal que l’album perde sa valeur. Les maisons de disques ont également plus peur qu’auparavant de se lancer dans ce format. Elles peuvent toucher beaucoup d’argent sur un seul single avec une faible mise de départ. Un album représente un coût et le bénéfice est moins important. Il ne faut pas laisser grandir ce débat et encourager les artistes à faire des albums. On n’est pas des caricatures et des réels de 30 secondes. On est des humains avec des émotions complexes que l’on ne peut exprimer que sur une longue œuvre. C’est ma conception des choses. Je viens de l’école des albums. J’ai compris ce que voulaient faire les artistes avec ce format. J’ai mangé ceux de Booba, de Nekfeu, de PNL et de Jul. Si le J continue de faire des albums, ce n’est pas pour rien.
- Avant d’évoquer en profondeur l’album, peux-tu me raconter l’histoire de la cover de Rahma ?
On a travaillé la cover avec Alpha-Medy Kaba. Notre idée originelle était de représenter un purgatoire de souvenirs d’une petite fille. Elle représente l’enfance, ma sœur et la naissance de ma fille. Je suis très attaché à ce personnage féminin, car j’ai vu ma mère être dépassée par la vie et sa tristesse. Dans ces moments, elle se réfugiait dans ce qui lui restait d’innocence de son enfance. À la base, je ne voulais pas être présent sur la cover, mais c’était mieux d’y être pour être identifié. Il fallait une interaction entre moi et cette femme. Sa couleur de peau sombre et sa texture reflètent l’irréel. Elle incarne une entité. Le masque qu’elle me fait tenir ne m’aide pas à respirer, mais il trace mon sourire. On a fait une centaine de tests avant d’avoir la bonne photo.
- Dès la première phase de l’album, tu poses les bases sur « Mais à quel prix ? » : « Est-ce que tu t’es d’jà senti vivre réellement ? (Hou) Moi, c’est pas mon cas ». Zamdane est-il en paix avec lui-même aujourd’hui ?
Oui, totalement. Je mène une vie de paix en tout cas. En revanche, c’est difficile de l’être à 100% avec soi-même.
- Personnellement, j’ai compris Rahma comme un véritable acte de foi et un lien entre les mondes que tu représentes. C’est une œuvre ancrée dans le réel. Es-tu d’accord avec cette analyse ?
Ton analyse me fait plaisir, car on voulait offrir une œuvre ancrée dans le réel afin de laisser une trace. On voulait poser les dernières pierres de mon univers avec Rahma. J’ai tout montré de ma vie : ma famille, d’où je viens, mes angoisses, mais aussi mes victoires. Je me suis présenté et maintenant, je m’éloigne un peu. C’est la première étape de la transition vers l’irréel que j’explore en ce moment pour le prochain album.
- Justement, dans ce disque, tu ouvres une nouvelle fois les portes de ton intimité avec pudeur. N’as-tu pas peur de ne plus avoir rien à raconter par la suite ?
Je ne fais pas de la musique en ayant peur de ne plus avoir quelque chose à raconter ou de me répéter. C’est mon vécu. Je ne peux pas mener 18 vies en une seule. Même si je vais sept mois au Japon pour me changer les idées, ça va me faire prendre du recul sur ce que j’ai vécu. Mon job est de jouer avec les sonorités et les mots. Je n’ai pas peur de créer de la musique.
📸 @alphamedy
- Avec Rahma, tu reviens à une proposition plus brute avec du rap comme à tes débuts. Ça te manquait de rapper ?
J’ai regretté de ne pas avoir beaucoup rappé sur SOLSAD. Pour pallier ce manque, j’ai fait un freestyle Grünt de 20 minutes. Sur Rahma, ça s’est fait naturellement. Je ne calcule jamais. C’était mon énergie à ce moment précis. Je voulais exprimer davantage d’émotions brutes. La maturité que j’ai prise, passait mieux par le rap. C’était aussi l’occasion de rappeler à certains que je suis un bon kickeur. Par exemple, avec SCH, on aurait pu faire un hit au vu de son statut. J’ai fait le choix de rentrer dans le morceau en disant : “Il y a des millions d’enfants qui naissent dans la guerre”.
- On ressent aussi un besoin fort de te délaisser de l’étiquette de « rappeur gentil et parfait », que l’on t’a assigné depuis quelques années. Au contraire, tu évoques toutes tes failles et tes vices comme la drogue et l’argent. Sur « La vie est belle », tu dis : « J’ai grandi, j’suis plus un baby, le soir, j’mélange drogues et somnifères”. Ou sur « Déviant », tu dis aussi : « J’prie mais j’suis hypocrite, j’commence à la mosquée et j’finis au casino ». C’était une vraie volonté de ta part de mettre les points sur les i ?
Plus le temps passe, plus je grandis. Ma vision du monde s’assombrit. Il faut savoir qu’il y a un décalage entre le moment où tu fais un titre et le moment où il sort. Je n’ai plus 18 ans. Je découvre le monde que je ne connaissais pas quand je n’avais rien du tout.
- « Rahma » signifie la miséricorde en arabe. Avec cet album, tu cherches à pardonner où plutôt à être pardonné ?
Je pense les deux. L’un ne va pas sans l’autre. Tu ne peux pas être pardonné si tu ne pardonnes pas en retour. Je ne cherche pas à obtenir le pardon à travers la musique.
- Dans le documentaire produit par Grünt, qui accompagne la sortie de Rahma, on sent que le soutien de ton équipe est essentiel pour toi. Peux-tu me parler de ce lien fort que tu entretiens avec ton entourage ?
Cette petite poignée de personnes m’allège en permanence. Ils savent qui je suis. On est loyaux entre nous. On est prêt à aller à toutes les guerres ensemble. Ils sont très importants pour moi. Il y a ceux avec qui j’ai grandi au Maroc et les autres de Marseille. Ils sont devenus ma seconde famille, dont la personne pour qui j’ai le plus de respect, Moha. Il est le gardien de toute ma vie et de tous mes secrets. C’est le parrain de ma fille.
- Toujours dans le documentaire, un passage a particulièrement tourné sur les réseaux où tu évoques les sacrifices que tu as faits à cause de la musique. Ta relation avec cette dernière cultive une dualité intéressante : elle t’a sauvé, mais en même temps, elle t’a piqué de précieux moments de vie avec ta famille. Dirais-tu qu’elle est toxique ?
Je dirais qu’elle a été toxique dans le passé. C’était démesuré et passionnel. Aujourd’hui, la musique est ma femme (rires). Je lui donne le temps qu’il faut et elle me le rend en retour. Je ne peux plus être dans la même folie qu’avant, car c’était destructeur. Si je continue comme avant, je vais me retrouver sans personne avec qui vivre le succès.
- Les rares éclaircies de l’album sont dues à ta maîtrise de l’autotune et à ton rapport unique à la mélodie. D’où ça vient tout ça ?
Inconsciemment, ça doit venir de mes origines marocaines. Le monde de la musique arabe est vaste. Culturellement, la musique est omniprésente, même dans notre religion. Surtout, cela vient des milliers d’heures passées au studio. Je ne saurai même pas te dire combien de temps, j’ai passé à refaire la même chose.
- Thugdance, Jeremy Patry et Rayan Baiche ont joué un rôle majeur dans cet album. Peux-tu m’en parler ?
On parle beaucoup de Thugdance, à juste titre, mais j’aimerais particulièrement mettre la lumière sur Jeremy Patry et Rayan Baiche. Ils ont été essentiels pour faire de l’album un album. Jeremy s’est occupé de tous les arrangements et des transitions. Il a vraiment apporté sa patte avec des détails majeurs du projet. Depuis SOLSAD, il m’a aidé à trouver une patte.
- Souhaites-tu que ce travail sur les transitions et sur l’acoustique devienne ta marque de fabrique ?
Je pense que c’est déjà le cas. Je ne vois pas les retours des gens sur Internet. Je suis complètement coupé. Lorsque je croise des gens, on m’a fait remarquer ce travail sur les transitions. On les fait de manière instinctive. Par exemple, je ne sais pas si j’en mettrai dans le prochain album.
- La thématique du voyage est omniprésente dans l’album. Ta vision du voyage évolue-t-elle avec le temps ou bien reste-t-elle figée ? Pour rappel, sur « Mais à quel prix ? », tu dis : « C’est pour les riches le voyage, nous, on a connu que la noyade ».
J’ai écrit cette phrase, car j’ai eu cette réflexion avec un ami. J’ai presque fait toutes les villes de France avec ma musique. On a fait les plus petites du pays. On a parcouru des villages. C’est vraiment une chance de découvrir la France de cette manière. Je ne connaissais pas réellement le pays avant les tournées. Quand tu vas voir les fils d’agriculteurs et d’ouvriers, tu es loin des fashions. C’est très intéressant. On a toujours été bien accueillis. Les gens nous ont régulièrement offert des spécialités locales. Au total, on a dû dépasser les 100 000 km. C’est incroyable. Le voyage permet de faire des rencontres. Le fait d’être exposé à plusieurs cultures, parfois à l’intérieur d’un même pays, c’est enrichissant.
- Sur Rahma, tu as réuni un beau casting avec SCH, PLK, La Fève et Solann. Comment s’est faite la connexion avec le S ? C’était une collaboration 100% marseillaise attendue depuis quelques années.
Nos équipes respectives se connaissent, donc ça s’est fait naturellement. SCH m’a respecté avec un beau couplet.
- Justement sur « Beretta », tu dis : « J’suis unique, j’devrais même pas feat, dans chaque morceau, mon âme, j’y laisse un bout ». Tu comptes moins collaborer à l’avenir ?
Non, pas spécialement. J’ai juste exprimé un ressenti sur un moment donné. Ce n’est pas une fin en soi. Il faut voir la citation comme une question. Je suis toujours sincère dans mon écriture. Ce n’est pas la bonne pensée de croire que l’on est autosuffisant. Un artiste fait des featurings pour le public avant tout. La musique est faite pour être partagée. Quand tu collabores, l’objectif est de partager deux fois plus.
- Une autre punchline a retenu mon attention dans le projet. « Comment faire du rap sans prendre position ? Comment faire du rap sans dire c’que j’ressens ? » sur « Le Poison » avec SCH. Elle représente bien ta musique et surtout, ça fait du bien d’entendre un rappeur avoir ces propos en 2025.
Sur ce morceau, je voulais proposer un couplet sincère. Je sais que SCH est sensible au sens du rap. Je suis dans le même chemin depuis que j’ai un peu de lumière. Peu importe à quel point je m’égare, je veux toujours revenir à du rap sans concession. Je voulais mettre des piqûres de rappel avec mon couplet.
- Quel est ton morceau préféré du projet ?
Je dirais « Je t’aime ». C’est le morceau que j’écoute la nuit, en voiture. C’est un morceau léger par ses sonorités et son refrain, mais dans le fond, il est plus complexe. On a fait une dizaine d’arrangements. Il y a six moments musicaux différents dans le son. C’est un titre lourd de sens pour moi. C’est mon bébé.
- Est-ce possible de te voir proposer des morceaux entièrement en darija à l’avenir ?
Je ne pourrais pas te répondre, car les envies changent rapidement. Je ne veux pas me forcer à faire quelque chose, encore moins pour attirer du public. Même quand j’étais au Maroc, je voulais faire de la musique en français. Ça m’a ouvert des portes et permis de ramener des frères marocains sur mon Planète Rap chez Skyrock. Je peux tourner dans toutes les salles et festivals de France grâce à ce choix. Si un jour, j’ai l’envie de faire un morceau en darija pour mieux retranscrire une émotion, je le ferai. Je ne me vois pas changer de direction pour le moment.
- Quels conseils donnerais-tu à un/une jeune artiste qui veut se lancer dans la musique ?
Je lui dirais de galérer et de travailler dur. Il faut toujours être guidé par la passion et non par l’argent. Ça doit être une conséquence, pas un objectif à poursuivre. Il faut également se remettre en question constamment. Dans ce domaine, tu perds rapidement la considération que tu as pour les autres. Enfin, je lui dirais de préserver sa santé mentale.
- L’année prochaine (en 2026), tu fêteras tes 10 ans de carrière. Que t’inspires ce cap symbolique ?
Premièrement, le temps passe vite. La chanson « J’me voyais déjà » de Charles Aznavour représente bien ce que je ressens à l’aube de cet anniversaire. Je me concentre sur l’instant présent à vrai dire.
- Merci Zamdane.
Merci à toi.
Interview réalisée par Curtis Macé
Rahma est disponible sur toutes les plateformes de streaming.